Quelques informations (source Wikipédia):
Coulée verte du Peugue
La Coulée verte du Peugue est le fruit de l’aménagement par la ville de
Pessac d’une ceinture d’environ 10 km, tout le long du ruisseau du Peugue,
depuis la rocade jusqu’aux limites ouest de la partie urbanisée de Magonty.
La Coulée verte et ses massifs boisés représentent un espace de plus de 300
hectares dédié aux loisirs et à la promenade, en plein cœur de l’agglomération.
Elle comporte deux sites majeurs : le Bois des sources du Peugue et l’Écosite
du Bourgail.
Bois des Sources du Peugue
Quartiers de Magonty et Toctoucau - Entrées : RN 250 jusqu’au
lotissement du Bois de la Princesse, et avenue du Port Aérien.
Autrefois le Bois des Sources du Peugue s’est formé, à une époque
indéfinie, sur un site pessacais dénommé « Le Domaine des Anguilles ».
En effet, après un long périple depuis l’Océan Atlantique, plus exactement
depuis la mer des Sargasses, ces anguilles, venant de loin, arrivaient
jusqu’au Peugue, remontaient jusqu’à sa source, pour rejoindre enfin les
bassins circulaires environnants, les lagunes, et constituant ainsi de véritables
viviers.
Des dunes de sable se formèrent le long des rives du Peugue et tout le long de
son cours, permettant, au XIXe siècle,
l’exploitation de verreries telle que celle du Vallon.
Le Peugue était le Canal de la mer signalé par les rôles gascons (documents
officiels d’actes ou titres).
Le mot d’origine latine “pelagus” signifiant eaux débordées d’une rivière,
a donné “peugue” en gascon. Il est ainsi resté dans la langue moderne avec
le sens de “pleine mer”, “le large”.
Le Bois des sources du Peugue propose également de nombreuses possibilités de
loisirs : un parcours de santé, un parcours équestre avec piste de galop,
un sentier botanique avec une trentaine de végétaux à découvrir, un bel étang
de 2,5 hectares bordé de petites plages de sable blanc, véritable lieu
d’observation de la faune et de la flore, avec un terrain de jeux stabilisé
pour les enfants et des aires de pique-nique.
Pour les promeneurs, chemins pour piétons et deux-roues (la piste cyclable départementale
est située à proximité).
Aujourd’hui réhabilité, le Peugue a vu son cours se réduire et le Bois des
Sources du Peugue renaître, sur 113 hectares, pour devenir l’un des plus
grands espaces boisés de l’agglomération bordelaise. Le Bois se compose
d’une grande diversité d’essences d’arbres, principalement de pinèdes.
Son paysage de terrains humides, de pins maritimes, pins sylvestres, chênes pédonculés
ou chênes rouges d’Amérique, chênes tauzins, aulnes, charmes, robiniers, châtaigniers,
noisetiers, frênes, houx, fougères et bruyères, offre à l’endroit un
charme sauvage et authentique.
Près de Romainville, le paysage se métamorphose en une lande humide composée
de fougères, brandes, ajoncs d’Europe, et bruyères.
Bassin de Cap de Bos
Quartier de Cap de Bos. Entrée : avenue des Provinces
Cet espace était, jusqu’à la fin du XXe siècle,
une lande marécageuse épargnée par l’urbanisation.
Sur le plan cadastral de 1813, on remarque une lagune répertoriée appelée
“Soudour” sur le site de l’actuel Bassin de Cap de Bos.
En 1993, la CUB fait mener des travaux de terrassement dans le double objectif
de creuser un bassin d’étalement des crues et d’utiliser le sable extrait
pour recouvrir la décharge du Bourgailh, fermée la même année.
Lors de ces travaux, un technicien passionné de fossiles en reconnaît
certains, assez rares, dans le sol remué.
L’ASCPA (Association Sportive et Culturelle Pessac-Alouette),
section Paléontologie, intervient aussitôt sur le site.
Elle y découvre des fossiles d’animaux marins datant de 18 millions d’années,
avant l’apparition de l’Homme sur la Terre : Pessac était alors située
sur la zone de contact entre le delta de la Garonne et la Côte Atlantique.
L’aménagement paysager des abords du bassin pour l’agrément des Pessacais
s’est achevé en 2004.
Serre tropicale
La serre du
Bourgailh abrite une collection de 1 200 espèces réunissant 4 500 plantes
sur une surface de 1 300 m2.
Certaines de ces plantes, sélectionnées pour leurs caractéristiques sont
mises en scène en reconstituant 7 types de milieux tropicaux et sub-tropicaux :
le marais de Louisiane,
le bush
australien, le désert
mexicain, le veld africain, le monde des fougères,
la forêt
néphéliphile et la forêt
équatoriale. Un parcours, au centre de la serre, jalonné par des panneaux
d’informations, permet au public en visite libre ou commentée de découvrir
la diversité et les particularités de ces plantes tropicales.
Colline du Bourgailh
Rappelons que le site du Bourgailh est situé sur l’ancienne décharge
communautaire, une véritable colline
qui culmine au cœur du site, à 70 mètres
d’altitude.
Une convention tripartite signée par Pessac, la CUB
et EDF
a scellé la décision de capter les biogaz
qui s’en échappent. Ils permettent ainsi de chauffer les serres
déjà installées et situées au pied de la colline qui abritent une importante
collection de plantes tropicales. Sur une superficie de 30 hectares, ce
promontoire paysagé sera planté d’éricacées : bruyères, azalées
et rhododendrons
variés et multicolores. Au pied de la colline : un jardin
floral ouvert au public.
Le projet mené en partenariat avec la Communauté
Urbaine de Bordeaux et confié à l’équipe d’architectes paysagistes
Jacques Coulon et Linda Leblanc, a vu ses travaux s’échelonner de 2004 à
2006.